Le musée du génocide de Tuol Sleng est un rappel solennel du passé douloureux du Cambodge. En effet, cet établissement retrace l’histoire tragique d’innombrables personnes victimes du régime tyrannique des Khmers rouges entre 1975 et 1979. Cette ancienne école, convertie en centre d’exécution connu sous le nom de Prison de sécurité 21 (S-21), est devenue la dernière demeure d’environ 20 000 personnes condamnées à mort pour des raisons politiques. Après le retour de la paix, à la mémoire des victimes, le site a été transformé en musée par le gouvernement de la République populaire du Kampuchea. À l’aide d’objets, de photographies et de la dure réalité de la prison elle-même, le musée instruit les visiteurs sur les turbulences politiques qui ont marqué le Cambodge à cette époque.
Sommaire
L’accès au musée du génocide de Tuol Sleng
Les voyageurs internationaux disposent de deux principales options de transport :
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Le transport aérien : L’aéroport international de Phnom Penh est relié à un grand nombre de destinations nationales et internationales. Des compagnies aériennes comme AirAsia, Bangkok Airways et China Airlines desservent l’aéroport, facilitant ainsi les déplacements vers la capitale du Cambodge.
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La route :De nombreux moyens de transport sont à disposition des visiteurs qui arrivent à Phnom Penh pour se rendre au musée. Les taxis locaux, les bus climatisés et les tuk-tuks, caractéristiques de la ville, permettent de se rendre rapidement sur le site. Pour une expérience qui allie commodité et immersion culturelle, le tuk-tuk est un choix favorable.
La meilleure saison pour la visite du musée de Tuol Sleng
Le Cambodge connaît un climat tropical marqué par des précipitations fluctuantes et des températures généralement comprises entre 21°C et 35°C, qui se traduisent par deux saisons principales. La saison humide s’étend de mai à octobre, tandis que la saison sèche s’étend de novembre à avril. Les conditions climatiques sont déterminantes dans le choix de la période idéale pour visiter le pays et ses sites historiques. Pour profiter au mieux du musée Tuol Sleng, les visiteurs préfèrent se rendre de mai à début octobre. La fréquentation touristique réduite durant cette période offre un cadre plus paisible pour l’exploration et la réflexion. De plus, le prix abordable des services locaux tels que la nourriture, l’hébergement et le transport pendant cette période peut être avantageux pour les visiteurs à la recherche d’économies pour leur voyage.
Les différentes activités disponibles au musée de Tuol Sleng
Le musée est ouvert aux visiteurs de 8 heures à 17 heures et offre la possibilité unique d’assister à des témoignages de survivants en semaine, de 14 h 30 à 15 heures. Lors de la visite du musée, les bâtiments A, B, C et D offrent chacun des facettes différentes de la sinistre histoire. Le bâtiment A révèle les cellules spacieuses qui abritaient les dernières victimes, tandis que le bâtiment B présente une galerie de photographies obsédantes reflétant les souffrances des détenus. Le bâtiment C contient les cellules divisées, et le bâtiment D rassemble des artefacts et d’autres éléments visuels qui permettent de mieux comprendre le sombre héritage de l’institution. La rencontre avec les survivants de S-21 est l’une des expériences les plus poignantes du musée. Chum Mey, Vann Nath et Bou Meng, malgré leur nombre décroissant, partagent leurs récits de première main, approfondissant ainsi la compréhension des visiteurs sur les événements survenus. En effet, la biographie publiée des survivants, disponible à l’achat, est un document intéressant qui retrace l’histoire de cet édifice immuable. Si vous préférez plutôt les lieux plus légers, les îles cambodgiennes sont toutes indiquées.
Découvrez les couloirs sombres du musée Tuol Sleng
Dans le quartier urbain de Phnom Penh, le musée de Tuol Sleng témoigne d’une histoire difficilement compréhensible. À l’origine un lycée, les Khmers rouges ont transformé les bâtiments en un centre de détention et d’interrogatoire tristement célèbre, sécurisé par des fils barbelés électrifiés. Les salles de classe sont devenues des blocs cellulaires et des chambres de torture ; les fenêtres ont été scellées avec des barres de fer, garantissant que personne ne puisse échapper à l’emprise brutale du régime. Au début, la majorité des prisonniers de S-21 étaient des personnes influentes et bien informées – des fonctionnaires, des intellectuels et des personnalités religieuses, entre autres – détenues sur la base de soupçons d’espionnage.
Avec la montée de la paranoïa du régime, le filet s’est élargi, englobant des amis, des parents et de simples connaissances. Détenus pour des raisons souvent inconnues d’eux, ces âmes ont été soumises à des tourments inhumains et exécutées sans procès. En raison des atrocités généralisées, de nombreux résidents non cambodgiens avaient fui en 1975, laissant le réseau social du pays en lambeaux. Aujourd’hui, le musée existe non seulement en tant qu’espace d’information sur les cruautés passées, mais aussi en tant que lieu de commémoration des vies fauchées par les actes odieux des Khmers rouges.